LA GAZETTE DU PK

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Bilan du Nancy Volley Maxéville/Jarville à la fin des matches aller

 

 

 

 

Le top de cette première partie de championnat

Le flop de cette première partie de championnat

 

 

 

 

Andrew-John Nally : c’est indiscutablement la bonne pioche du Nancy Volley. En provenance de Conflans (N1), l’attaquant US s’est rapidement mis dans le bain et à apporter sa combativité sur le terrain. Du reste, il avait fini par pousser Florin Balhacéanu sur la touche

 

Zeljko Coric : on l’a présenté comme un passeur aux mains d’or. Certes, le Bosnien a des qualités techniques indiscutables. Cependant, il ne les a pas souvent mises souvent au service de l’équipe. Le passeur nancéien doit singulièrement se discipliner afin que son talent bénéficie à ses couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour vers le futur


Avec seulement trois succès au compteur après treize journées, le Nancy Volley doit s’attendre, comme il y a quatre ans, à souffrir jusqu’au bout pour assurer sa place en Ligue B. D’autant que les hommes de Manu Dumortier sont toujours à la recherche de leur premier casse à l’extérieur.

 

Pour le Nancy Volley, l’année 2013 a débuté comme 2012 s’était achevé. Ainsi, après avoir raté le coche à Nice (défaite 3-2) puis contre Canteleu-Maromme (défaite 3-2), entre Noël et Nouvel-An, la troupe de Manu Dumortier est rentré bredouille de son déplacement au Plessis-Robinson (3-1). Pourtant les Franciliens s’étaient présentés terriblement amoindris sur le parquet. Michel Hentzen, le manager sportif du club, emploiera même le terme ‘’d’équipe B’’ pour dresser le portrait de la formation robinsonnaise. C’est avec ce déplacement dans les Hauts-de-Seine que les Maxévillois ont bouclé leur première partie de saison. Autant dire que tant sur le plan comptable que sur les prestations des Jarvillois, le bilan n’est pas folichon. Avec trois petits succès et treize points au compteur, le Nancy Volley lutte dans le bas de classement pour sauver sa peau comme Saint Brieuc, Calais, Alès voire Harnes. Cambrai (7e) et Nice (8e) sont déjà à sept longueurs des partenaires de Kristian Knudsen.

Crise sportive à la cite ducale 

Il faut croire que le mauvais œil a jeté, cette année, son dévolu sur la cité ducale. En effet, tout l’ASNL, le SLUC Nancy basket, le Grand Nancy ASPTT Handball, les trois autres clubs professionnels de l’agglomération, le Nancy Volley Maxéville/Jarville est en souffrance. Certes, pour l’instant son sort est un peu plus enviable que son voisin footballeur, mais l’équilibre est précaire. Avec seulement deux points d’avance sur Calais, le premier relégable, les Maxévillois vont disputer les treize dernières journées avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Et le calendrier ne facilitera pas les choses puisque la bande à Dumortier a affronté sur ses terres toutes les équipes classées de la 8e à la 14e place. D’ici le moi de mai prochain, tous les cadors vont donc se présenter au complexe Marie Marvingt avec l’espoir de prendre les trois points afin de ne pas être décroché dans la course pour l’accession directe ou les play-off. Le Nancy Volley devra, au contraire, affronter loin de ses bases toutes les formations en lutte pour le maintien.

L'argent : le nerf de la guerre ?

Certes malgré l’aide précieuse des collectivités territoriales et notamment le soutien inconditionnel de Maxéville, le Nancy Volley dispose d’un budget de 500.000€ pour l’ensemble de sa structure. Un montant certes conséquent mais qui ne place le Nancy Volley qu’à la 12e place en termes de moyens financiers juste devant le Plessis-Robinson (470.000€) et Cambrai (450.000€) mais bien loin de Lyon (970.000€), Nice (800.000€) ou encore du promu normand (Canteleu-Maromme : 680.000€). Forcément avec une manne financière un peu plus confortable, le Nancy Volley aurait peut-être pu avoir un peu plus de marge de manœuvre au niveau du recrutement d’autant que les règlements de la LNV (-21 ans, contrats Pro) sont très contraignants. Comme chaque année, le Nancy Volley a tenté de recruter malin et pas cher. Cela ne marche malheureusement pas tout le temps. Et la victoire au tournoi d’avant saison de la Ligue B a juste fait illusion quelques jours avant que les Nancéiens tombent de haut à domicile contre Cambrai pour l’ouverture du championnat.

L'infirmerie affiche complet

Depuis, le Nancy Volley n’a glané que trois petites victoires (Harnes, Alès et Calais) en 13 journées bien loin des temps de passage des saisons précédentes et notamment de l’exercice 2010-2011 où les Maxévillois avaient viré avec 9 succès en 13 rencontres. A cette époque, le Nancy Volley tournait à plein régime sur ses six pistons. A l’heure actuelle, seule l’infirmerie maxévilloise est sur la position ‘’max’’. Dès l’avant-saison, Jakub Salon a eu des tracas avec son coude. Le pointu tchèque en provenance de Cambrai n’a finalement pas échappé à l’opération. Il devrait faire son retour ce samedi 12 janvier à Cambrai. L’international Danois Kristian Knudsen, joker médical de Jakub Salon, rejoignait le Tchèque à l’infirmerie dès sa seconde apparition suite à une entorse contractée sur le parquet de Martigues. Balhacéanu, Juricic, Lacombe, Bruckert, Hilaire, Maciel et dernièrement Nally ont tous séjourné, plus ou moins longtemps, aux urgences médicales….

Dumortier : " Qui n'a pas déçu ?"

Bien évidemment, toutes ces absences ont donné bien du tracas au coach nancéien. A chaque journée, Manu Dumortier a eu droit à son casse-tête. Maintenant, il n’est pas question de donner un chèque en blanc au technicien lorrain qui a, lui aussi, sa part de responsabilités. On peut ainsi lui reprocher une certaine frilosité à utiliser les hommes du banc comme Alexandre Hentzen. Un coaching qui lui a joué bien des tours d’autant que Zelko Coric, le passeur bosnien, a un ego surdimensionné. L’ancien chef d’orchestre du club belge de Guibertin en a fait trop souvent à sa tête ne suivant pas les consignes du coach. Il est indiscutablement une des déceptions de ce début de saison. «  Mais qui n’a pas déçu ?», interroge Manu Dumortier. Effectivement, Florin Balhacéanu et Vincent Lacombe ont connu un début de saison difficile en réception. Le Roumain se retrouvant même un peu plus tard sur le banc. Même s’il claque souvent près de 20pts par match, Daniel De Souza Maciel a un rendement encore un peu juste (autour de 50%) et qui ne fait pas oublier Lionel Coloras qui fait aujourd’hui les beaux jours de Saint-Nazaire. Les centraux sont aussi quelques fois à la peine.

Nancy maître de son avenir

Malgré ce tableau noir, l’espoir demeure d’autant que le Nancy Volley a montré pendant la préparation estivale de véritables qualités techniques et un intéressant potentiel collectif. Il peut aussi compter en la personne de Kristian Knudsen d’un capitaine expérimenté qui sera peut-être décisif, en paroles et dans les actes, lorsque la situation l’exigera. Le retour de Jakub Salon, pointu de métier, est aussi un motif d’espoir pour le Nancy Volley. Son association avec Zeljko Coric pourrait faire des étincelles. Enfin, on mise aussi sur l’amour propre et la fierté des Maxévillois qui doivent mouiller le maillot et redoubler d’efforts afin de ne pas trahir la confiance de leurs dirigeants, des partenaires du club et surtout de leur public qui répond souvent présent. Jusqu’à la dernière journée, les Nancéiens pourront compter sur leurs supporters à condition de ne pas tricher. Le maintien est à ce prix. Enfin, et ce n'est pas la moindre des choses, le Nancy Volley est actuellement 12e. En conservent cette place, les hommes de Manu Dumortier seraient sauvés. La balle est dans leur camp !

 

Philippe KLEINHENTZ

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12/01/2013
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