LA GAZETTE DU PK

Pour battre Asnières, les Nancéiens devront absolument rapidement décrypter le jeu de l’excellent Mathias Patin, l’ancien passeur de l’équipe de France.		En l’absence d’Ali Kerboua, le capitaine maxévillois, le Polonais Bartolomiej Podgorski aura une belle carte à jouer au poste de 2e pointe.

Le Nancy Volley voudrait le 22 à Asnières

Pour son dernier match de la phase aller, le Nancy Volley peut espérer atteindre la barre des vingt-deux points à la mi-course. Un temps de passage qui lui permettrait de pouvoir prétendre avec force à une qualification pour les play-off.

NANCY VOLLEY MAXEVILLE/JARVILLE (6^e, 19pts) – ASNIERES (12^e, 13pts)

ce samedi 14 janvier 2012, à 20h

Arbitres : MM. Todorov et Petitjean

NANCY. _ « Mademoiselle, l’employée des PTT. Je voudrai téléphoner. Le voudrai le ‘’22’’ à Asnières ». Ces quelques répliques du fameux sketch de Fernand Raynaud sont entrées dans la

mémoire collective. Et pour le Nancy Volley, elles posent le décor de son 13^e et dernier rendez-vous de la phase aller contre….Asnières.Attention, le ''six’’ nancéien n’a pas l’intention de faire dans l’humour ou dans la parodie contre la formation des Hauts-de-Seine. Non, les hommes de Guillaume Demésy se verraient tout simplement bien terminer cette première partie de championnat avec trois points supplémentaires dans l’escarcelle.

A mi-course, le Nancy Volley disposerait alors de 22 points dans sa besace (soit un de plus que lors du précédent exercice). Certes sur le papier, les partenaires de Florin Balhacéanu, qui viennent se s’imposer en trois sets secs sur le parquet de Steredenn devant le Goëlo Saint-Brieuc, ont toutes les chances de rafler la totalité de la mise aux dépens d’une formation asnièroise qui se traîne en queue de classement. D’autant que si à domicile les Franciliens sont quasiment dans les clous (2 défaites en 7 matches face à Orange et Nice), les protégés de Cyrille Boulongne-Evtouchenko  éprouvent le plus mal à imposer leur jeu loin de leur base. Et concrètement, ce mal des voyages se traduit par un seul point pris en cinq rencontres disputées à l’extérieur (défaite au tie-break à Alès). Un bilan comptable on ne peut plus maigre ! Face à une équipe maxévilloise, connue pour être particulièrement redoutable sur ses terres, on peut donc penser qu’Asnières s’apprête à repartir de nouveau à vide. Mais voilà, ce serait mal connaître ce club, connu pour la qualité de sa formation, et le talent de ses joueurs en particulier celui de Mathias Patin, l’ancien passeur des Bleus (97 sélections), dont les services sont toujours de redoutables armes de dissuasion.

Attention au tango argentin

Toutefois, après avoir longtemps fait l’impasse sur les joueurs étrangers, Asnières a désormais souhaité investir sur trois argentins (Guzman, Garcia et le pointu Hruby) ainsi que sur le central bosniaque Popovic. Mais ces temps si ce sont encore les purs produits locaux qui font la différence à l’instar d’Alfred Grousssiaut, auteur de 17 points lors du dernier succès de ses couleurs sur le Plessis-Robinson. Au centre Fabien Vergoz s’est lui aussi affirmé comme un indiscutable titulaire obligeant l’Argentin Guzman et le Bosniaque Popovic à se tirer la bourre pour la seconde place sur le terrain. Du côté du Nancy Volley, Bartolomiej Podgorski devrait être titularisé d’entrée en lieu et place d’Ali Kerboua, retenue par la sélection nationale algérienne. Le pointu polonais pourrait saisir cette occasion pour s’affirmer encore davantage aux yeux du duo Juricic/Demésy. En tout cas avec Coloras et Podgorski aux bouts de filet, le ‘’six’’ jarvillois va avoir une sacrée puissance de frappe. Des frappes que l’on espère chirurgicales afin de faire tousser Asnières. «  Dis, Tonton pourquoi, tu tousses ? », aurait conclu Fernand Raynaud. 

Philippe KLEINHENTZ